J’écoute Amélie et Antonie se raconter des histoires de famille. C’est comme ces romans où je me perds, tant il y a de personnages dont les destins s’enchevêtrent. Je passe ma lecture à remonter les pages pour comprendre quel lien peut bien unir celui-ci, celle-là. Je ne sais plus. A peine j’avance que j’ai déjà oublié. Ici, je les entends parler de tel oncle, de telle tante, d’un cousin ou d’un autre. Je fais semblant de suivre, mais je suis comme Louise, je ne comprends rien. Elle, au moins a la franchise de demander. Moi, les explications m’embrouillent. Tu vois ? – Très bien… Suzanne à présent file le parfait amour avec La Harpe. Elle passe ses bras autour de son cou, lui embrasse le nez. J’adore La Rape. Je voudrais l’emmener à la maison.