Je n’ai toujours pas reçu l’attestation d’employeur du Monde pour le renouvellement de ma carte de presse. Chaque année c’est la croix et la bannière avec la dame de la DRH, Mme Bonaldi. Je lui ai adressé un premier message vers le 15 janvier. Il m’a fallu passer par Christine, l’assistante du Monde des livres pour qu’elle me réponde dix jours plus tard. Le papier était préparé (c’est juste un chiffre à mettre) et il partait, me disait-elle, à la signature de Louis Dreyfus, le président du directoire du groupe. Le 10 février, cet important personnage n’avait toujours pas ouvert son parapheur. Et personne d’autre, m’assurait-elle, ne pouvait mettre un gribouillis au bas de ma malheureuse feuille ! Mme Bonaldi me jurait qu’elle insistait. Mais rien ne se passait. J’ai donc renvoyé un courriel en désespoir de cause : S'il vous plaît, si M. Dreyfus n'a vraiment pas le temps de signer ce document pour moi, faites-le moi parvenir avec simplement un tampon. Je me débrouillerai pour le paraphe. Je ne sais plus quoi faire. Je m’efforce d'être patient, mais sincèrement, ce n'est plus possible. Je ne vais quand même pas lors de ma prochaine venue à Paris m'installer dans votre bureau ou dans l'antichambre du président...