J’ai reçu le volume de l’Œuvre poétique de Marie Noël publié en 1956 chez Stock que j’avais commandé dans une librairie d’occasion. J’attends encore sa biographie par Raymond Eschollier (La neige qui brûle, Fayard, 1957). 2017 est l’année du cinquantenaire de la disparition de Marie Noël. Elle est morte le 23 décembre 1967. Reste quelques mois. Mais je doute qu’on parle beaucoup de l’événement. Elle est pourtant un des plus beaux poètes du XXe siècle, d’une foi claire et d’une douceur à vous fêler le cœur. Quand il est entré dans mon logis clos,/ J’ourlais un drap lourd près de la fenêtre,/ L’hiver dans les doigts, l’ombre sur le dos…/ Sais-je depuis quand j’étais là sans être ?/ Et je cousais, je cousais, je cousais…/ - Mon cœur, qu’est-ce que tu faisais ? Reçu un message de Raphaëlle : mon papier sur Sauf riverains d’Emmanuelle Pagano passe dans le numéro de la semaine prochaine du Monde des livres. Et j’ai quelques commandes à venir. Le temps se dégage enfin.