Trajet en voiture jusqu’à Paris avec la chienne. Toujours aussi calme. Elle ne s’est réveillée de sa torpeur confiante qu’une fois le boulevard périphérique franchi. Là, assise sur la banquette, elle regardait la circulation par la vitre, grognait un peu au passage d’un vélo qui se faufilait, d’un piéton qui s’approchait un peu trop près. Elle a repris sans problèmes ses habitudes dans l’appartement, retrouvé son panier qui commence à devenir bien petit et s’est soumise sans rechigner au fastidieux et nécessaire tour du pâté de maison de ses promenades hygiéniques. Elle a fait une incroyable fête à Amélie qu’elle avait aperçue de loin, sans se tromper, dans le flot des passants, rue Daguerre.