J’ai envoyé la facture du remplacemement de la vitre arrière de la 4L à l’assureur. Normalement, m’a dit la dame, au téléphone, vous n’êtes pas couvert, mais je vais demander exceptionellement à M. Delranc si on peut faire un geste. On n’est jamais assez « couvert » pour les compagnies d’assurance. C’est la règle. Pourtant, avec ceux-là, régulièrement, je me paye de demander si tout va bien, si mes contrats sont suffisants, si je ne risque pas une mauvaise surprise. Et, chaque fois, la dame au téléphone (la même ou sa collègue) de me rassurer. Oui, oui, vous êtes bien garanti. Soyez tranquille. Sauf que… Je casse ma clé dans la serrure. Ah, non, nous ne pouvons pas prendre en charge le serrurier. Mon plafond est inondé par le voisin du dessus. On m’envoie pour un devis une entreprise de peinture qui disparaît dans la nature. Une autre se manifeste quelques mois après (je me suis plaint à la dame au téléphone) pour s’évanouir à son tour. J’en suis réduit à badigeonner moi-même comme je peux et quand je demande si quelqu’un finira par accepter de faire les travaux, la dame m’explique que mon « constat amiable de dégât des eaux » est maintenant périmé. Lorsque mes deux voitures ont été vandalisées sur le parking au bout du chemin cet été, j’ai appris que ma 4L n’était assurée qu’au tiers et que la réparation de ma Twingo n’était validée par l’expert que si le garagiste se procurait des pièces de carrosserie d’occasion. M. Delranc fera peut-être « un geste ». Moi, il faut que je fasse la démarche de revoir avec lui, clairement, tous mes contrats.