Le stationnement à Paris tient du rackett. La dernière fois, en juin, mes journées chez Caractères m’avaient coûté une fortune en parcmètres. Du coup, j’ai pris la voiture et roulé pour trouver un peu de campagne. Je me souvenais de m’être souvent promené, il y a vraiment très longtemps, quand je n’en pouvais plus de la ville, du côté de Jouy-en-Josas, sur les bords de la Bièvre. J’ai retrouvé l’endroit, c’est le moulin de Vauboyen. Rien n’a changé ou presque : un vrai miracle. On peut marcher un moment le long de l’eau, au milieu des herbes folles, dans un paysage de pâtures. En arrière-plan, les arbres de la forêt de Monteclin. Alentour, des propriétés cernées de hauts murs. Et surtout personne. Une vraie parenthèse. Déjeuner avec Amélie au Petit Lutétia. Nous étions en terrasse à cause de la chienne, laquelle semble prendre son parti du séjour parisien et reste calme, sauf quand passe un pigeon. J’ai une foule de souvenirs au Petit Lutétia. Christian, le parrain de Marie aimait beaucoup cet endroit, avec son décor 1900, resté dans son jus, les nappes et les serviettes monogrammées rouges et blanches et la belle cuisine de brasserie. Amélie et moi y sommes allés souvent. Nous n’y étions pas revenus depuis que le restaurant a été racheté par Costes (en 2014 ?). On dira que le charme n’est pas tout à fait rompu. Ou alors que le passé a la vie dure…