J’appréhendais de rester à Paris avec La Harpe. Mais tout s’est bien passé. En quelques mois (sa dernière villégiature dans la capitale datait d’avril), elle a visiblement gagné en sagesse. J’ai travaillé deux jours chez Caractères pour terminer la rédaction de la chronologie de l’abum qui sera le dernier volume des Œuvres complètes de Bruno Durocher. Là-bas, dans l’exiguë arrière-pièce, au milieu des fils des ordinateurs, la chienne se couchait à mes pieds et ne bougeait plus. Tranquille aussi en terrasse, assise sans broncher au restaurant. A peine s’agitait-elle dans la rue quand, de loin, elle apercevait un pigeon. N’empêche, elle était heureuse de retrouver Carolles et les promenades sans laisse. A peine arrivé, je l’ai emmenée courir sur la falaise. Amélie me rejoint demain soir.