J’ai reçu un message du « service éditorial » d’Actes Sud. Nous regrettons vivement le retard avec lequel nous reprenons contact avec vous. Nos lecteurs ont lu votre manuscrit, L'Herbier des Rayons, avec intérêt. Cependant, votre ouvrage n’a pas suscité la totale conviction sans laquelle nous ne nous engageons pas, etc…. Après que Belin avait été racheté et que mes projets de publication là-bas s’étaient envolés, j’avais adressé en mars, sur les conseils de Régine Le Meur, mes textes directement à Bertrand Py à Arles. Il avait estimé sans doute que je n’étais pas suffisamment important pour qu’il m’en accuse simplement lui-même réception. Le courriel « type » du même « service éditorial » (Vous recevrez donc une réponse quand nous aurons examiné votre texte. Nous vous demandons toutefois un peu de patience, compte tenu du nombre élevé de manuscrits qui nous parvient chaque jour…), laissait, sans surprise, déjà augurer de la réponse que je viens de recevoir. Nouvelle leçon d’humilité. Je les collectionne. N’en jettez plus, la cour est pleine, disait ma grand-mère Mamoÿ. Grace à Nicole, le recueil sortira chez Caractères. Reste que le coût de l’édition est élévé pour la maison. Il va falloir trouver de l’argent pour la photogravure des planches. Et je ne suis pas très doué pour ça.