Travail au potager. Nous avons désherbé, arrosé les plantations et les semis de fin mai (tomates, potirons, courgettes, aubergines, piments, salades, haricots, pois, radis…). J’ai nettoyé les rosiers du jardin, mis de l’engrais. Arrosé là aussi. Il fait très sec. Vendredi soir, nous sommes allés chez Mathieu à Ver, du côté de Cérences. Je le connais par Jean-Pascal. C’est un passionné d’histoire naturelle. Il a transformé une chambre au premier étage de sa maison en un extraordinaire cabinet de curiosités. Animaux empaillés, bocaux, squelettes. La pièce maîtresse est une autruche de deux mètres de haut. Mais il y a aussi une tête de tigre, un babouin… Des antiquités de rebut de musées côtoient ses collections d’enfance. La place lui manque, alors il vend. Je lui avais déjà acheté des vipères dans le formol, des mues de migales, des papillons de Colombie, une carapace de tortue, une peau de phoque… Là, j’ai pris un crâne de crocodile pour Christian et j’ai craqué pour une tête de barracuda et une boîte de coléoptères de Madagascar. Samedi, nous avons reçu Lucile Bordes qui est en résidence d’auteurs à Tessy-sur-Vire. Et qui s’y ennuie sans oser le dire vraiment. Déjeuner sous le sapin et longue balade sur la falaise. En fin de journée, Amélie a fait son premier « longe-côte » de l’année. Des cabines jusqu’à à Jullouville. Le ciel était bleu. Bleu. Bleu.