J’ai commencé à regarder les livres de la rentrée. Lu La fête des mères de Jacques Bauchot, un premier roman chez Carnets Nord. Et aussi Des mots jamais dits de Violaine Bérot, La clé sous la porte de Pascale Gautier, Quand le diable sortit de la salle de bains de Sophie Divry… Je prépare doucement ma liste à proposer à Raphaëlle à la fin du mois. Déjeuné tout seul chez l’Italien de l’avenue du Maine en faisant des brouillons de lettres. Tant de retard dans le courrier... Au soir, c’était la remise du Prix Pagnol au Fouquet’s. Le vote avait eu lieu fin mai chez Jacqueline Pagnol. Il n’avait pas fallu trop insiter (quoique…) pour que ce soit Gilles Leroy qui l’emporte avec son Monde selon Billy Boy, mais il y avait quand même eu des voix qui s’étaient portées sur L’homme qui ment, le livre de Marc Lavoine (celui qui chante dans « Elle a les yeux revolver » : Tell'ment si femme quand elle mord / Tell'ment si femme, je l'aime tell'ment si fort…). Ca devient difficile. J’écoutais Daniel Piccouly, co-président du jury, dire en ouverture de la soirée que les livres des chanteurs, des acteurs,-étaient- des livres comme les autres. Et insister sur le fait que chacun a bien « le droit » de raconter son enfance. La littérature dans tout cela ? Bah…