J’ai rangé les livres ramenés de la bibliothèque du 12 boulevard Thiers, la maison des grands-parents d’Amélie. Un Adèle et Théodore de Mme de Genlis, les Lettres de Ninon de Lenclos au marquis de Sévigné, L’esprit des lois de Montesquieu, d’autres petits volumes XVIIIe, Le génie du christianisme, Les Natchez de Chateaubriand dans de petits formats XIXe et puis un assez bel exemplaire de l’édition de 1762 du Dictionnaire de l’Académie. Installé aussi le Théâtre de Labiche et tous les ouvrages achetés chez Eppe l’autre jour. Réajustements, nouvelles répartitions. Cela a pris davantage de temps que je ne pensais. Il n’y a déjà plus de place. J’ai dû retirer des rayonnages des usuels sur l’œuvre et la vie de Voltaire, quelques volumes épars des Mémoires de Saint-Simon. Je les donnerai à Jean-Pascal. J’ai fini aussi de restaurer mon iguane (peinture des doigts et des griffes remodelées et remplacées). Je l’ai accroché au mur du couloir. En hauteur. Il ne fera pas peur aux enfants. D’ailleurs, je n’en ai vu aucun jusqu’ici effrayé par ma ménagerie. Au contraire. Amélie avait une réunion du conseil municipal en début de soirée. Il faisait nuit depuis un moment lorsqu’elle est rentrée. Si nous allions voir les phares ?