Je suis resté un moment au téléphone avec Sylvie ce matin. Elle doit se faire opérer dans les semaines qui viennent. Un problème plutôt sérieux (Un peu lourd, voire lourdingue, me disait-elle dans son message d’hier). Et avant la fin de l’année, il faut mettre au point le dossier de presse du Festival de la biographie de Nîmes. J’ai fait du tri dans l’appartement. Jeté une masse de vieux papiers : notes, brouillons, journaux, revues, programmes d’édition. Dans la valise de fin de semaine, j’ai embarqué mon « dossier Goytisolo ». Arriverai-je seulement à l’ouvrir ? J’avoue que je préférerais de loin avancer dans les poèmes de L’herbier. Labyrinthe. Je me cogne aux parois. J’ai retrouvé Amélie à la gare Montparnasse un peu avant 17h00. Arrivés à Granville sous la pluie battante. Trempés jusqu’à la peau le temps de rejoindre la voiture recouverte des feuilles tombées des marronniers.