L’an dernier, c’était la rentrée à Censier. Elle se fait sans moi aujourd’hui. Il n’y a, paraît-il, plus d’argent à l’université pour payer les vacataires. Je m’étais senti humilié, j’étais en colère, d’être ainsi congédié. Inquiet aussi de gagner encore un peu moins d’argent. Mais à présent, je ressens une étrange peine. Les étudiants me manquent. Vraiment. Avec eux, je me sentais utile, et proche. Et vivant. Dans l’après-midi, j’ai reçu un message des services financiers de la ville de Nice. Ils me réclament à nouveau des papiers pour me payer le dossier de presse rédigé en juin. Décidemment…