J’ai accompagné Amélie à son « longe-côte ». Une éternité qu’elle n’avait pas pratiqué l’exercice. Sa combinaison en néoprène était restée pendue au crochet. Des mois ? Davantage ? Il faisait très beau. Marée montante. Il ne se trouvait pas grand monde sur la plage. Quelques promeneurs de chiens et les inévitables pêcheurs de bar. Nous avons marché passé Jullouville. Elle dans l’eau jusqu’à la poitrine avançant dans le travers des vagues, moi à quelques mètres, pieds nus sur la grève. Séparés et ensemble. Tellement proches. Sur le retour, nous avons croisé Monique et Jean-Marie. En route pour Granville et je ne sais quel déjeuner, il avait voulu s’arrêter pour se baigner. Je suis resté un moment à bavarder avec Monique au pied des villas aux volets déjà fermés. Pas envie de rentrer à Paris. Il y a ici une telle douceur dans l’arrière-saison.