Il faut que je me préoccupe de trouver de nouvelles animations d’atelier d’écriture. La fac c’est terminé. L’administration de Censier ne paye plus ses vacataires. Il paraît qu’il n’y a plus d’argent. Je l’ai appris dans le courant du second semestre sans y croire vraiment car la nouvelle tenait plus de la rumeur que de l’information. Lorsque j’en avais eu la confirmation (orale), je m’étais décidé à écrire à Marie-Christine Lemardeley, la présidente de Paris III. Car enfin, cela faisait huit ans que j’assurais ces cours. Il me semblait que cela méritait un peu d’intérêt à défaut de reconnaissance. Et qu’il fallait juste mettre les formes… Cette dame n’a pas daigné répondre à ma lettre. A l’époque, elle était la candidate de la liste PS du Ve arrondissement aux municipales à Paris. Battue, je crois qu’elle a aujourd’hui démissionné de l’université pour prendre le poste d’adjointe « en charge de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante » auprès d’Anne Hidalgo à l’hôtel de ville. Mon Dieu, ces gens… Reste que nous sommes à un mois de la rentrée universitaire et que les étudiants vont me manquer. J’ai commencé à mettre au clair mes notes de ma rencontre d’hier avec Olivia Rosenthal. Marie est venue me chercher à l’appartement. Elle rentre des Etats-Unis où elle a passé presque trois semaines d’un périple de Dallas à San-Francisco. Elle s’est offert ce voyage pour ses trente ans. Elle les fête à la fin du mois. Le grand canyon, la route 66, Las-Vegas... Elle est encore toute enthousiaste. Et intarrissable. Nous avons retrouvé Amélie place Paul-Painlevé avant d’aller dîner tous les trois dans un bistrot de la rue Frédéric-Sauton. Trouvé de justesse d’ailleurs. Car tout est encore fermé à Paris en cette fin du mois d’août.