C’est le début de la saison. Cela se voit au marché de Granville. Difficile déjà de garer la voiture cours Jonville passé 9h00. Et puis, sans que ce soit la grande foule, il commence y avoir du monde. On fait la queue chez le poissonnier, le maraîcher, le producteur de fraises. Gisèle, la petite dame qui vend les fleurs de son jardin est dévalisée. Nous avons acheté des pieds de salade, de courgette, de tomates. Des œillets d’Inde aussi qui sont censés protéger les plants du mildiou. Du coup, nous avons passé l’après-midi au potager. Dîner à Coquelonde. Jean-Pascal avait préparé un axoa, ce plat basque à base de veau émincé, d’oignons et de piment d’Espelette. Il avait ouvert pour l’occasion les bouteilles d’irouleguy qu’il gardait en cave depuis deux ans. Nous étions invités avec un couple de voisins de la Mazurie, très « Pariso-Carollais ». J’ai dû faire quelques efforts. Je deviens sauvage, je crois… A la fin du repas, Agathe, qui a considérablement changé mais qui est encore (tant mieux…) une petite fille, a insisté pour que nous jouions au Monopoly.