J’ai envoyé à Raphaëlle mon papier sur le dernier Marc Villemain. Terminé un peu de courrier. Je suis allé au Museum d’histoire naturelle. Je cherchais un guide entomologique pour Thomas dont j’avais raté l’anniversaire. Mais j’en voulais un « vrai ». Un ouvrage petit, pratique, avec des planches, qu’il pourrait conserver pour ainsi dire toute sa vie. J’avais oublié qu’il n’y avait plus de librairie digne de ce nom au Museum. Il reste une officine pas très accueillante où l’on trouve des thèses et des ouvrages plutôt pointus et une espèce de boutique de souvenirs rempli de peluches et de cartes postales qui expose quelques livres de photos et des albums pour les enfants. Rien d’autre. J’avais peur que Deyrolles soit fermé le lundi, je me suis donc rabattu sur un magasin du boulevard Saint-Germain où faute de choix, j’ai embarqué le seul exemplaire qu’ils avaient du Guide des insectes édité par Delachaux et Niestlé. J’ai l’impression qu’il devient difficile de trouver le ou les livres que l’on cherche dans une librairie. Un absolu paradoxe. Les rayons sont pleins, mais dès que l’on veut quelque chose de précis, il y a de très fortes chances pour qu’elle ne s’y trouve pas. J’ai filé rue de l’Abbé-Grégoire à la Galerie Francesco Vangelli de' Cresci pour voir les sculptures de Laure Boulay. De grandes formes noires étouffées sous l’angoisse et l’inquiétude. Poussant de ces cris muets des cauchemars. Très impressionnant. Très beau. Laure dirigeait Point de Vue quand j’y travaillais. On s’était revus en 2009. Là, il paraît que je l’ai ratée de peu.