J’ai reçu le découpage du prochain numéro du Monde. Mon papier sur Rodolfo Walsh sortira la semaine prochaine. Côté littérature étrangère, j’ai quelques pistes de travail : Ricardo Piglia (Cible nocturne) et José Carlos Llop (Dans la cité engloutie). Mais toujours aucune nouvelle du domaine français. J’ai laissé un nouveau message à Florent. Lui ai rappelé Pierre Patrolin, Guy Goffette, Pascale Kramer, Alice Massat. Ajouté aussi, tant qu’à faire, J'aime qui vacille de Rose-Marie Pagnard chez Zoé, Bleus horizons de Jérôme Garcin (Gallimard) sur Jean de La Ville de Mirmont et le dernier Ying Chen : La rive est loin, au Seuil. Il y a encore, tout récemment, la réédition chez Lunatique de Tout pour Titou de Violaine Bérot, un court texte, magnifique, paru chez Zulma en 1999. Noir, noir, noir. Et profondément douloureux. Violaine Bérot devrait sortir l'an prochain un nouveau livre chez ce même éditeur installé en Mayenne. Je me suis souvenu de Jehanne, son premier roman, chez Denoël en 1995 et de Léo et Lola, toujours chez Denoël en 1997. Une écriture d'une justesse inouie. J’avais tout chroniqué, enthousiaste, à l’époque. Elle a arrêté de publier pendant presque 15 ans. Ce serait bien de signaler cette réédition, en attendant... Déjeuné avec Amélie dans un couscous du boulevard Arago. Elle est aux petits soins pour moi. S’inquiète et fait tout ce qu’elle peut pour que je ne le remarque pas.