J’ai reçu une lettre de mon oncle Georges. Je lui avais écrit au moment du baptême d’Apolline. Dans un maladroit désordre, j’avais tenu à lui dire combien ce jour-là j’avais pensé à ma grand-mère Mamoÿ. Lui dire qu’Apolline aussi portait autour du cou une médaille de saint Joseph, et que j’avais glissé sur la chaîne cette autre pauvre médaille de bronze émaillé bleu qui venait de notre famille, et que toute mon âme était tendue vers cette responsabilité d’accompagner cette enfant pour le temps qu’il me reste, mais que je sentais bien que c’était elle qui aujourd’hui, étonnamment, me montrait le chemin. Dans sa réponse, il me parle de ma mère. Qui était sa marraine.