Mon enregistreur n’a pas fonctionné hier chez Marie-Hélène Lafon. Je n’entends qu’une bouillie sonore. Et alors que d’habitude je soigne mes notes par crainte justement de ce genre de défaillance technique, cette fois-ci je n’ai fait que gribouiller quelques bouts de phrases dans mon carnet. Le papier s’annonce compliqué. J’ai déjeuné avec Marguerite au Bon saint-pourçain rue Servandoni. Bavardé des choses de la vie avec François, le patron. Il a le tutoiement faussement bourru et la mémoire discrète. Rien n’a changé là-bas depuis des années et des années. Je m’y sens au calme, au repos. Bien, à tout dire. J’ai retrouvé Amélie pour un café rapide rue des Écoles. Je suis rentré doucement à l’appartement. Lectures et notes pour préparer ma rencontre de demain avec Catherine Safonoff.