J’ai préparé mes cours pour Censier. Au terme d’un interminable marathon de paperasses, j’ai obtenu (semble-t-il…) l’autorisation d’enseigner à nouveau cette année. J’avais bien cru que je ne retrouverai plus les étudiants. J’en aurais été vraiment triste. Vraiment. La relation qui se tisse avec eux m’est essentielle. Ils m’aident à rester en éveil, à faire attention aux mots qui passent. De cela je ne leur serai jamais assez reconnaissant. J’ai écrit un mot à Apolline. J’ai tant de choses à lui raconter à cette petite. Pas le temps d’attendre qu’elle sache lire. Aujourd’hui, elle a une semaine et un jour.