Réveil sous la pluie battante. Le vent a fini par la chasser vers l’intérieur, mais il est resté ici de gros nuages gris sombre. Un temps idéal, finalement pour le déjeuner (au coin du feu…) prévu à Coquelonde, chez Martine et Jean-Pascal. Nous avions apporté nos melons, nos rougets à griller dans la cheminée, un petit pot de foie gras de la Ferme du Butel et aussi un foie frais à poêler. Agathe avait préparé une tarte aux pommes. Bu du pacherenc-du-vic-bilh et du pouilly fumé. C'était comme un Noël en Toussaint... Discuté de trois fois rien avec Simone, la maman de Jean-Pascal. Et le soleil a fini par se montrer. Ciel bleu même. Nous avons poussé jusqu’au potager. Depuis le débroussaillage, le nettoyage des carrés et les plantations du milieu du mois dernier, Jean-Pascal est revenu tondre, désherber les rangs de poireaux, de choux et de salades. Avec l’accident, je n’ai pas pu jardiner du tout. Amélie seule n’aurait pas pu faire grand chose. Sans Jean-Pascal, Martine et Agathe, tout serait resté en friche. Les rosiers, ici, n’ont pas souffert de l’abandon. On dirait même la solitude leur a profité. Ils font des fleurs charnues, parfumées. Des jaunes crème, des rouges, des blanches à peine teintées. Nous avons cueilli des bouquets. Gardé le plus gros pour Georgette. Après tout, ce sont les rosiers de son jardin de l’Humelière. Les siens.