La grand-mère d’Amélie, une ribambelle de ses oncles et tantes. De ses cousins. Les parents de Marion, ses frères et sœurs. Tous les enfants, les joues pleines de bonbons. Je m’y suis fait à ces réunions de famille que je redoutais tant. J’y prends même plaisir d’une certaine façon. Il n’aura fallu finalement que quelques années pour estomper le malaise des noces et banquets que je traînais depuis l’enfance. L’angoisse de ne savoir jamais quoi dire. Le sentiment de pas être à sa place. Peut-être est-ce parce qu’enfin, un rien, je me sens à ma place.