Georgette va mal. Comme Amélie lui téléphonait pour lui annoncer qu’elle allait passer lui apporter ce qu’elle avait acheté pour elle au marché de Granville, elle a juste dit Je ne veux rien, plus rien. Je suis allé chez elle en fin de matinée. Elle était toujours couchée, recroquevillée dans son lit. Mal au ventre. Coralie la petite aide ménagère avait appelé la généraliste. Je reviens tout à l’heure… Lorsque nous sommes repassés, vers les 13h00, elle se sentait déjà mieux. J’ai vu le médecin, mais je savais ce que j’avais… Nous lui avons laissé du jambon, du beurre, du fromage des abricots. Ne vous inquiétez pas. J’ai lu tout l’après-midi. Nous étions invités au restaurant par Nelly et Charles. Une soirée remise de nombreuses fois, toujours à cause de ma jambe. Nelly est venue nous chercher après la fermeture du magasin. Nous avons suivi sa voiture jusque chez eux à Quettreville-sur-Sienne. Il habitent une belle bâtisse rurale XIXe qu’ils ont entièrement refaite, il y a maintenant longtemps. Visite de la maison flanqués d’un gros saint-bernard craintif et d’un affectueux king charles. Ils nous ont emmenés à Trelly, dans une petite auberge cachée dans le bocage, tenue par un couple d’Anglais. Ca été une soirée douce, tranquille. A bavarder de rien. J’ai aimé cet endroit. A la fin du repas, le chat des propriétaires a sauté sur mes genoux. Tout noir, à poil ras. S’est mis à ronronner.