Levés tard. Pas sortis. Pourtant j’ai bien pensé aller acheter un petit bouquet pour Amélie. Aujourd’hui, il y a des vendeurs de muguet à tous les coins de rues. Mais impossible de faire la moindre course tout seul. Tant pis pour le 1er mai. Je trouverai d’autres fleurs, d’autres porte-bonheur. Plus tard. Jérôme a appelé dans l’après-midi. Il était presque en pleurs. Submergé d’émotion. Pardon, je ne peux pas m’empêcher. A quelques jours de la naissance de sa fille, le voilà envahi par la peur de ne va pas être à la hauteur.