Les premiers exemplaires de La fausse porte sont déjà partis. J’ai complété avec Silvana la liste de presse du 16 rue d’Avelghem. Je ne pouvais pas mieux rêver qu’ils soient ensemble en librairie. Ces deux textes-là se répondent. Je devais d’ailleurs les écrire l’un à la suite de l’autre ou presque. Et puis, Maman est morte et je n’ai pas eu le courage de revenir vers ces années de Senlis pour en faire un roman. Un roman, oui, c’en est vraiment un. Rien n’y est exact, mais tout y est vrai. Les sensations, le souvenir des sensations. Et puis les noms, presque tous, qui me servent de prise pour m’aggriper aux parois du passé. Le reste… Demain nous partons à Carolles. Nous avons fait, enfin plutôt, Amélie a fait les bagages. Des livres surtout. Si je parvenais à mordre un peu dans le retard de mes papiers.