Nous avons pris le taxi jusqu’à Montparnasse. Amélie a poussé le fauteuil roulant le long du quai jusqu’au wagon. Elle avait réservé des places en première : juste un peu plus d'espace pour allonger ma jambe. Voyage lent. Train bondé des vacances. Jean-Pascal était venu nous chercher à la gare de Granville. Il est resté un moment avec nous. Déjeuner rapide. Nous avons fait le tour du jardin. Tout a poussé, c’est fou. Les rosiers ont du bois rouge, une multitude de boutons. La clématite court en fleurs roses sur l’arceau. Le figuier, le saule, le frêne ouvrent de jeunes feuilles. Nous aurons bientôt des pivoines. Aujourd’hui, c’est le mariage de Clémentine et d’Ismaël à Veracruz au Mexique. Nous les avions vus l’an dernier. Ils avaient l’air heureux. Fait un tour au village. Eté embrasser Georgette. Tout va bien. Elle s’est aménagé un petit printemps de plantes en pots dans sa cour, elle s’occupe de Moïse, le poisson rouge rescapé du tonneau, que nous lui avons confié. J’ai reçu ton livre. Je te dirai. Il y avait dégustation d’huîtres chez Charuel, comme nous rentrions. Le « Tout Carolles » était là. J’ai fait sensation avec mon attirail à roulettes. Bavardé un peu avec Jocelyne, avec Françoise… Avec Monique et Jean-Marie. Je me déplace un peu difficilement, mais vous avez le temps de venir boire un verre ce soir à la maison ?