Première réunion pour le prix Marcel Pagnol. Déjeuner dans le restaurant d’affaires de la banque qui en est le partenaire. Pas grand chose dans les assiettes et pas grand chose à boire. Le pire étant que nous n’avons pour ainsi dire pas parlé livres. Je sais bien qu’il va y avoir d’autres rencontres, qu’on va discuter entre nous au téléphone, mais, quand même, je suis ressorti assez mécontent. Ma déception est excessive sans doute. Elle tient essentiellement à l’importance que j’attache à faire partie du jury de ce prix. Pagnol a beaucoup compté dans mon désir d’écrire. Je me suis mis dans les papiers « littérature nordique » du Monde. Préparé l’interview (trois ou quatre questions à tiroirs…) de Jonas Hassen Khemiri. Amélie est rentrée un peu tard. Nous sommes allés dîner chez Péret.