Marché à Granville. Retour par chez Georgette avec le rituel retrouvé des huîtres et du muscadet. L’après-midi s’est passée en travaux. J’ai étoffé le paillage des rosiers, rangé le tas de bois, passé le râteau dans les allées. Amélie et Marianne ont mis une dernière couche au portique, commencé à peindre aussi les panneaux de bois qui cacheront « nos misères » dans un coin du jardin. Charlotte et Eric nous avaient invités à boire un verre à Ronthon. Comme vraisemblable, le verre s’est continué en dîner. Il y avait Françoise et Thierry que nous avions déjà rencontré chez eux en août. Nous avons parlé de grande cuisine et de petits plats, de voile et de polars, de littérature, de la vie de nos villages, des élections et de la politique, de l’avenir comme on le pressent. De la foi, du catholicisme. Hélas, a juste dit Thierry, à mesure qu’on boit, voilà qu’on aborde des sujets de conversations pour lesquels il faudrait être sobres…