J’ai rangé des papiers toute la journée. Presque dix ans de bulletins de paie, de contrats, de relevés bancaires, d’avis d’imposition, de documents de sécurité sociale. Le tout entassé en vrac dans des cartons. En piles sous mon bureau. Cela faisait une éternité que je devais me mettre à ce fichu classement. J’en suis presque venu à bout. J’ai rempli trois grands sacs poubelle de « documents confidentiels » désormais inutiles. Je ne sais pas bien comment m’en débarasser. Je n’envisage pas un seul instant d’y mettre le feu dans la cheminée… Amélie a continué de peindre. Elle a lu. Nous sommes passés voir Georgette. Il y a du vin blanc au frigidaire. Servez-vous. Elle, s’est contentée d’un bol du bouillon que nous lui avions apporté. N’empêche. La forme revient.