J’ai eu Emmanuelle au téléphone. Nous devrions nous voir la semaine prochaine avec Dominique et les enfants. Elle a maintenant signé son contrat avec Flammarion pour son livre sur Jean Patou. Le temps de l’écriture approche, mais elle tente encore quelques pistes, pousse quelques dernières recherches. Nous avons parlé de Dunoyer de Segonzac dont elle doit bientôt rencontrer la nièce. Il existe peut-être des lettres entre le peintre et le couturier. Je connaissais Dunoyer de Segonzac du côté de René Blum, de Roland Dorgelès... Dans les documents que m’avait laissés Josette France, la veuve de Blum, ou dans ceux qui ont fait la base du fonds que j’avais constitué pour la bibliothèque de l’Arsenal, il est possible qu’on retrouve du Jean Patou. Qui sait ? Les traces des uns, des autres, se croisent, se mêlent dans ces époques. Et puis je crois aux correspondances hasardeuses. Continué un peu les rangements. J’ai mon bureau aussi à mettre en ordre. Et, un jour, il faudra bien classer les livres. Nous sommes allés nous promener le long de la plage. J’ai regardé Amélie qui regardait la mer. Comme je lui suis reconnaissant d’aimer ces paysages. Nous avons été dire au revoir à Georgette. Et les mêmes valises, et le même train. Jérôme a appelé quand nous étions à la gare. Ils n’ont pas terminé de défaire leurs cartons dans leur nouvel appartement, rue Marmontel. Mais ils y sont bien. C’est plus grand. Et plus près de chez nous. J’y pense assez égoïstement à l’approche de la naissance de leur bébé. Il faudra bien qu’ils le confient de temps en temps. A des gens...