J’avais rendez-vous avec Capucine. C’est elle qui s’occupe de mon manuscrit chez Stock. A partir des retours du correcteur, elle a fait patiemment avec moi du travail de dentellière. Les choix typographiques, la ponctuation, les répétitions. J’en ai la hantise de ces répétitions. Je les traque sans cesse, au fur et à mesure, mais elles se cachent à la tourne d’une page, d’un chapitre. Insidieuses. J’avais noté quelques petits changements à faire. Des aménagements. Nous sommes restés ensemble une bonne heure. Je suis reparti avec l’impression que mon texte était plus propre. Plus proche aussi. Là-bas, j’ai vu Jean-Marc, et Karine et Solveig et Vanessa. Je suis resté bavarder un peu avec Marie-Pierre du dernier roman de Lucia Puenzo, La malédiction de Jacinta. Je me sens bien dans cette maison. Nous étions invités à dîner chez Antonie et Vincent. J’étais passé chez Chantelivre pour leurs enfants, Louise et Basile. Déception pour Louise… J’avais choisi un titre qu’elle avait déjà : Loulou de Grégoire Solotareff. J’aurais dû me douter qu’on y avait pensé avant moi. Ce n’était pas très malin.