Je revenais d’accompagner Amélie à son bus avenue du Général-Leclerc quand j’ai croisé Sarah dans la rue Daguerre. Elle partait à sa librairie du XIXe. Bonjour, bonjour. Et bonne année… Nous avons bavardé trente secondes. Tu sais, il faudrait qu’en 2011, nous nous voyions un peu plus souvent. Bah. J’aimerais bien que ça ne reste pas seulement un vœux pieux. Un dîner de temps en temps… Tiens, en voilà une bonne résolution : les dîners de la rue Danville. Nous étions contents quand nous en avions organisé quelques uns à l’automne 2008 dans l’appartement que nous avaient laissé Dominique et Frédéric, rue Saint-Charles, pendant leur voyage aux Etat-Unis. Pourquoi ne les avons nous pas revus depuis d’ailleurs? J’ai écrit mon court papier sur le Heinrich Steinfest et rassemblé toutes mes notes pour mes propositions de rentrée. Envoyé des listes à Raphaëlle, à Florence, à Joseph. Entre autres : Amour de Hanne Orstavik, Du train où vont les choses à la fin d'un long hiver de Francis Dannemark, Les petits de Frédérique Clemençon, Comment gagner sa vie honnêtement de Jean Rouaud, La malédiction de Jacinta de Lucia Puenzo, et puis, et puis, et puis… Sans oublier, chez Rivages, des Lettres à Alice nouvellement traduites par Maxime Rovere. Ne me reste qu’à attendre. Pas trop longtemps ?