Prise de sang au laboratoire d’analyses pour mon rendez-vous de jeudi. J’ai fait un grand détour pour rentrer. Traîné avenue du Maine. Tourné rue Froidevaux. J’ai hésité un instant à entrer au cimetière. Pas fait grand chose aujourd’hui. Un peu de bricolage dans l’appartement. De l'électricité à arranger. Une étagère. J’ai retrouvé Amélie pour faire trois courses et déjeuner. Florence a appelé en fin d’après-midi. Elle cherchait une brève pour l’édition de jeudi. Tu me dis vite ? Je me suis un peu creusé la cervelle et j’ai pensé à ce livre d’Heinrich Steinfest chez Carnets nord que Fleur m’avait envoyé cet automne. Requins d’eau douce. Dans la piscine du dernier étage d’un immeuble viennois on découvre le cadavre d’un homme déchiqueté… par un requin. Polar, roman noir ? Le livre est loin d’être un nouveau tricotage du genre. Avec un enquêteur féru du Tractactus logico-philosopicus de Wittgenstein et passionné par le dodécaphonisme de Hauer, on est davantage dans la quête de sens que dans la résolution de l’énigme.