Presque un autre chapitre ce matin. J’avance lentement. Je pense à ce que m’a écrit Laurence : Dès que tous ces examens seront finis, plonge dans ton texte. Tu t’oublieras, tu retrouveras de l’énergie, tu construiras quelque chose. Tu verras. Je suis allé chercher Amélie place Paul-Painlevé. Peu ou pas de bus à cause de la grève. Nous avons marché. Le petit Luxembourg et ses grands marronniers au cordeau. Des enfants jouaient à disperser les tas de feuilles mortes à coup de pieds. En arrivant au bas de l’avenue de l’Observatoire, j’ai jeté un œil aux deux marronniers fous qui, depuis des années, font leurs fleurs en plein automne. Toujours à contre saison... Nous avons pris un verre chez Péret. Pas envie de rentrer. Nous avons déjeuné au guéridon d’un minuscule traiteur crétois du bas de la rue Daguerre. Attendu l’heure du rendez-vous au centre d’imagerie médicale. Nous sommes sortis tard de là-bas. C’est étrange comme on se fait à son état. Reste du très mauvais, d’autres incertitudes, mais j’ai évité le très pire. Et j’en suis soulagé. Nous sommes revenus à la maison fatigués. Plus légers aussi. Oui, oui, encore un verre. Pour trinquer. Cette nuit, nous allons mieux dormir. je dois subir d’autres « explorations » jeudi, avant de partir à Carolles. Ensuite ? C’est écrit dans l’Evangile : A chaque jour suffit sa peine.