Retour avec Amélie au train du matin, bondé. Demain, c’est la grève et de toute façon, il faut que je sois à Paris pour un second examen dont je m’efforce de ne rien penser. J’ai déballé les affaires dans l’appartement. Répondu au courrier. J’ai rejoint Marie-Françoise pour un déjeuner chez Fernand. Beaucoup parlé. Je suis rentré doucement par le Luxembourg. Les nouvelles de la grand-mère d’Amélie ne sont pas bonnes. Elle s’était fracturé la cheville en faisant une vilaine chute ce week-end. Son état se complique. Les soins risquent d’être très très longs. Il a fallu hospitaliser aussi son mari dont la santé n’est pas brillante non plus et qui ne pouvait pas rester seul à la maison. Marion et Jérôme sont venus dîner à la maison. Soirée simple. Ils vont bien. Portés par de beaux projets, calmes. Ils avaient passé le week-end à Bruxelles. Pendant leur séjour là-bas, j’avais reçu un message de la librairie d’art de la rue de la Madeleine qui avait enfin déniché le catalogue de l’exposition Fernand Knopff que je cherchais depuis des années. Ils me l’ont ramené. J’ai rangé ce hasard du bon côté…