Arrivé à Blois pour la journée du prix Emmanuel Roblès. Une dizaine de tables étaient installées sur la terrasse du château pour le déjeuner. Cadre magnifique, désastre dans l’assiette. Cela ressemblait à un plateau-repas d’avion. Mais le chinon, même rare, sauvait l’ensemble et, surtout, j’étais assis près d’André Bucher et d’Armel Job. Nous avons échangé les nouvelles, les projets. J’ai retrouvé aussi Carole, bavardé avec Daniel. Entre la remise du prix (C'est Estelle Nollet qui l’a eu pour On ne boit pas les rats-kangourous…) et les discussions avec les uns et les autres, l’après-midi a passé vite. J’ai animé mon débat, dans une salle de la bibliothèque, sur Roblès avec Louis Gardel et Didier Decoin. Essayé de rappeler la part poétique de son œuvre... J’ai pris le train du retour tout de suite après. Je n’aurai même pas vu la Loire. Je l’ai guettée un moment par la fenêtre du wagon, mais elle était trop loin. On devinait à peine un rideau d’arbres. A Paris, Amélie m’attendait avec Solveig et Nicolas à la terrasse d’un restaurant asiatique près de la rue du Four. La nuit descendait tiède. Nous sommes restés longtemps.