Il faut se séparer d’une partie des livres. Impossible de tout emmener. Ca ne tiendra d’autant pas que, sans parler des étagères posées un peu partout, la bibliothèque qui occupe le pan de mur de notre chambre ne loge pas là-bas. A Carolles, les rayonnages sont pleins. Nous avons préparé des sacs à descendre à la cave. En attendant de trouver vite à qui les donner ou les vendre. Il y a une foule de textes dont on se dit qu’on va enfin les lire, les relire, un jour. Nous nous y sommes mis au petit matin. Celui-ci, tu n’en veux vraiment plus ? Chacun à notre tour nos avons arraché des titres à la pile de l’autre. Mais ces poches, tu les a déjà en grand format… Biographies, récits d’aventures, contes pour enfants. Nous ne nous sentions pas très fiers de l’opération. A l’heure de l’iPad et du livre électronique, nous sommes, Amélie et moi, si terriblement attachés au papier... J’ai préparé mes cours pour Censier au milieu du foutoir. Lorsque je suis arrivé rue Danville, Emmanuel avait achevé de peindre le plancher en gris acier. Séchage rapide. Nous avons commencé le montage de l’armoire pour nous apercevoir que deux portes n’étaient pas à la bonne dimension. Ikea faisait nocturne. Claire et Amélie sont parties les échanger.