J’ai repris le travail. Dehors, il a fait un froid bleu. Le soir, j’ai amené à Georgette tout un paquet de photographies anciennes que Jean-Pie m’avait demandé de l’aider à légender, il y a maintenant… deux ans. Egarées, retrouvées, perdues encore. Sur un des clichés, mon arrière grand-mère Marie-Louise est dans son jardin avec sa chatte blanche, Polaire. Tiens, m’a-t-elle dit, regarde, le rosier dont je te parlais. C'était l’Albéric Barbier de ses souvenirs d’enfance et de ceux de ma mère. Un rosier liane qui peut faire six à huit mètres. L’hiver 2008, j’en ai planté deux pieds à l’entrée de la maison. Bientôt le printemps de sa deuxième floraison.