J’ai recupéré toutes mes étudiantes, plus deux ou trois autres venues d’autres groupes. Et un garçon aussi, que je ne n’avais vu que rapidement au premier semestre. Nous avons travaillé sur les associations d’idées. Comment il faut laisser peut-être s’égarer la pensée. Et la ramener doucement à soi, de ses vagabondages, comme on tire un filet. Drôle de manière de leur apprendre à écrire… J’ai reçu la semaine dernière un coup de fil de Léa, que j’avais eue en cours il y a deux ans, je crois. Elle est en stage chez Faits et gestes et écrit des papiers dans des journaux du web. J’ai cru comprendre que mon atelier l’avait aidée un peu. Je m’en suis senti tout content. Je suis allé voir Nicole. Elle a des soucis avec son stand au prochain salon du livre. Elle avait obtenu un angle et voilà qu’on a repoussé son emplacement dans une allée. Nous allons tenter de plaider la cause de la maison auprès de Bertrand Morisset. C’est quand même les soixante ans de Caractères cette année… J’ai fait la connaissance là-bas de Rocío Durán-Barba, romancière et poétesse équatorienne que traduit Claude Couffon. Croisé Ilaria aussi, qui travaille à quelques numéros plus haut de la rue de l’Arbalète. J’ai rejoint Amélie au Balzar. La nuit commençait juste à tomber.