Il a bien fallu faire des courses, le frigo est vide. Nous avons erré deux heures dans le supermarché. Déjeuner au chinois de la rue Couraye. Amélie était épuisée. Elle est allée se coucher dans l’après-midi. J’ai profité d’un rayon de soleil pour désherber un grand carré au potager. La terre est détrempée. Je n’ai fait qu’arracher les mottes, pas possible de passer le rateau. Il va y avoir du travail dans les semaines à venir. Brève visite à Georgette… Nous étions invités au soir, pour un verre, à la Bellengerie par Françoise et Jean-Pierre. Je n’étais jamais entré dans cette maison où vivait le peintre Jacques Simon, ne connaissant de lui que son atelier dont a hérité Noëlle à la mort de sa mère en 2008. Nous avons découvert un lieu chargé de toiles et de souvenirs, étonnament chaleureux et vivant. On s’y sent bien. Nous avons fait la connaissance là-bas de Michel, « voisin » des Fontenelles, que sa carrière dans la banque a fait voyager vraiment autour du monde, de Gillian et Patrice aussi, un couple d’anthropologues. Elle, Canadienne, travaillant sur les Papous de Nouvelle-Guinée. Lui, s’étant consacré à l’étude des Indiens d’Amazonie. La fille de Gillian est romancière et a déjà publié deux titres aux USA. Nous avons parlé de plein de choses éparses, passé du temps à nous les rassembler. Il était tard quand nous nous sommes quittés.