Je suis arrivé à Carolles dans l'après-midi. Trop tard pour assister à l'enterrement de Jean-Claude Charuel. Charles m'a raconté. L'église pleine, l'émotion sincère. Appris aussi que Jocelyne avait aussi perdu son beau-frère quelques jours après le décès de son mari. Le village était était presque abandonné. Boutiques closes. C'est lundi, mais le rideau est baissé définitivement chez Bisson, la modiste a fermé. A côté, le petit commerce de thé et de café aussi. Le charcutier est en vacances. Le bar-tabac n'était pas ouvert... J'ai fait quelques courses dans un supermarché à Saint-Pair. Passé voir Georgette. Son oeil va beaucoup mieux, mais elle se plaint de douleurs dans les côtes. Je suis fatiguée. J'ai écrit un petit papier pour Marianne. Demain, je recommence le livre. Et pour de bon cette fois. On s'est appelé avec Amélie. Plusieurs fois. Toujours cette distance, gênante, du téléphone. Tu vas bien ? - Oui, et toi ?