J’ai révisé les livres pour Jeux d’Epreuves. Pencher pour de Cécile Reyboz chez Actes Sud, Le faiseur d’anges de Stefan Brijs, Sylvia de Leonard Michaels et La révolution dans la poche de Véronique Pittolo. J’avais vraiment envie de défendre ce deuxième roman de Cécile Reyboz. Comme Chanson pour bestioles qu’elle avait publié en 2008, il s’agit encore une histoire où l’on passe de l’autre côté du miroir… Difficile de bien en parler. Attendre un peu, rester dans l’envers, le temps de voir si le sens des choses revient, dit Lazor Hilaire, le héros, mal à l’aise de cette étrange histoire. En fait de sens, il s’agit plutôt de nonsense. J’ai eu de la chance. Joseph m’a laissé ouvrir l’émission. Du coup, j’ai eu l’impression d’avoir davantage de temps pour en parler. Cécile et Sabine n’ont pas vraiment accroché. Alexis est venu à ma rescousse. Heureusement. J’ai traîné. Retrouvé Amélie tard à la Rhumerie. Elle avait passé la soirée au plateau TV d’une émission « spécial Haïti » où elle accompagnait un auteur. Haïti… Colette Nys-Mazure m’a fait suivre ces jours derniers la demande d’une revue canadienne de poésie qui veut réunir les textes d’un collectif littéraire autour de la catastrophe. J’ai beau y penser, je ne sais vraiment pas ce que je pourrais écrire. En rentrant, j’avais un message de Charles. Jean-Claude Charuel est mort à Carolles dans la nuit de mercredi à jeudi. Etouffé par une crise d’asthme.