Amélie a téléphoné au moment où je m’apprêtais à aller la chercher. Son train était bloqué à Surdon. Une histoire de circuit hydraulique gelé. On avait envoyé le mécanicien, en taxi, à Argentan chercher une autre motrice. L’odyssée ferroviaire s’est achevée un peu après 3h00 du matin en gare de Granville. J’avais préparé un pot-au-feu. Nous l’avons mangé, les yeux brouillés de sommeil, mijoté au delà de toute espérance.