Nous avons été faire le marché rue Lecourbe. J’avais emmené une grosse pile d’épreuves que nous avons abandonnée sur un banc de la place du Général-Beuret. Elles n’y sont pas restées longtemps. En deux ou trois passants, tout avait été emporté. Je ne supporte pas de jeter les épreuves des livres, mais je ne peux quand même pas les garder… Je les disperse ainsi au fur et à mesure, dans les laveries automatiques, dans le métro, sous les abribus. Lorsque je suis courageux, j’en embarque une valise pleine pour les étudiants. Nous sommes rentrés le panier presque vide. Nous ne savons plus faire les courses à Paris. J’ai rédigé mon papier sur l’Olimpia de Céline Minard. Il m’en reste beaucoup d’autres à faire. Je vais devoir vite trouver un rythme d’écriture cette année.