Promenade dans Grasse sous le ciel bas. Ici l’hiver est lent. Il est pourtant bien là, comme un chien grognant au passage, invisible, à l’abri d’une haie. Nous avons marché doucement au hasard des ruelles. Dernière journée de cette année où m’est advenu mon plus beau printemps. Tout me reste en devenir, en attente. Nous sommes rentrés par la librairie de Jean-Paul. Acheté des livres de cuisine pour les étrennes. Emmanuel fendait du bois au jardin. Nous étions tous attendus pour un verre chez Marie-Jeanne et Dominique. Avec Valentine qui séjournait chez son père pour quelques jours. Parlé un peu de mon écriture en lisière. Sur le chemin de retour, nous avons fait une halte rapide dans une maisonnée emplie d’oncles et de tantes. Bonne année. Bonne année… Et une pluie lourde a commencé, lavant l’après midi jusqu’à la nuit tombée.