Nous avons pris le train chargés comme des baudets. La valise pleine de légumes des Fontenelles. Des kilos de tomates, de courgettes, de poivrons. Le premier melon (énorme), un beau potimarron. Tout un bric à brac de choses à réparer aussi. Ma perceuse, à graisser et à réviser. Son coffret qui ne ferme plus. Une paire de lunettes de soleil cassées net au milieu (j’y tiens, je les avais sur le nez en Australie), des couteaux à aiguiser. Emmanuel va avoir de quoi faire. C’est la première fois que nous revenons chez les parents d’Amélie si peu de temps après. Impatients de les retrouver. Nous étions là bas pour le déjeuner.