Marianne arrivait par le train du matin. Je me suis retrouvé une dizaine de minutes en retard à la gare. La route de la côte était encombrée de voitures. La saison est revenue. Et comme chaque année, j’ai été surpris. Les vacanciers surviennent d’un coup. En quelques heures, la plage est envahie, on aperçoit des randonneurs, sac à dos, dans les chemins. Tu veux rire, il n’y a pas tant de monde que ça, m’a dit Marianne. Elle a sans doute raison, mais j’ai du mal à soigner mes accès de misanthopie d’été. Elle va rester à Carolles les deux semaines où nous serons absents. Je suis content qu’elle ait eu envie de venir : la maison lui va bien. Elle va s’occuper du potager, du jardin. Elle ira voir Georgette. Cette dernière l’attendait d’ailleurs avec impatience : Pas d’inquiétude, on va bien se débrouiller toutes les deux !