J’ai décrypté mes notes pour le portrait de Guy Goffette. Déjeuné au soleil à la terrasse du J’Go avec Marion pour parler de sa rentrée au Mercure. J’ai chipoté dans mon assiette. Pas vraiment d’appétit. J’ai fait des analyses de sang. Mon taux de sucre est beaucoup trop élevé. A lire les résultats, j’ai l’impression d’être le camion de nitroglycémie dans Le salaire de la peur. Rendez-vous est pris chez un médecin spécialisé la semaine prochaine. On verra… Je suis rentré rapidement préparer ma présentation du recueil de nouvelles d’Anna de Noailles, à paraître en octobre, pour la réunion des représentants de Volumen. Cela se passait dans une salle sans fenêtres au sous-sol de l’hôtel Mercure de la rue la Gaîté. Sinistre. J’ai été très bref. Deux mots sur l’auteur, sur la modernité du livre, car Les Innocentes est vraiment un texte surprenant. C’est le dernier volume de la collection. Je vous le confie. Que dire d’autre ? J’ai retrouvé Amélie pour aller dîner à la Villa corse avec Jacques, un de ses amis qui vit depuis plus de dix ans à Hong-Kong. La banque, le commerce, je n’ai pas complètement compris. Je les ai écouté déplier leurs souvenirs comme des petits papiers. Des riens, des anecdotes. Tous les jours j’apprends à mieux connaître Amélie.