J’ai bu un café avec Renaud au Sauvignon sur le coup des neuf heures. Il est comédien, scénariste, écrivain. Nous nous étions rencontrés à Chambéry en 2004. Il venait de publier Les deux morts d'Hannah K. Nous nous sommes suivis de loin en loin. Un verre. Une soirée. Un petit mot de fin d’année. J’ai lu ses livres. Room service, Tabloïds... Nous sommes restés deux heures ensemble à dérouler nos histoires. Je lui ai raconté mon prochain texte. Il va m’envoyer le manuscrit qu’il vient de terminer. En le quittant, je suis allé chez Buchet avancer un peu la chronologie d’Anna de Noailles. J’y ai passé l’après-midi. C’est loin d’être fini. J’ai été chercher Amélie rue Jacob. Nous étions invités chez Cookie, dans son nouvel appartement, à deux pas du Musée de la vie romantique. Une soirée d’auteurs, de peintres, de photographes. Que du beau monde. Buffet froid et vin rouge. Conversations et apartés. J’ai bavardé avec Caroline et Jean-François. Avec Marie-Hélène. Avec Philippe, qui m’a semblé si fatigué, si las. Nous ne sommes pas restés très longtemps. J’étais attendu sur le plateau de Café littéraire, l’émission de Daniel Picouly sur France 2. Le tournage avait lieu à deux pas, au Moulin rouge. Et comme d’habitude, j’allais dire, cela s’est fermé comme une parenthèse hermétique. Aucun souvenir de ce qui s’est passé. Il y avait là Sophie Davant. Patrick Souchon qui venait d’écrire La chanson de Nell, un livre sur sa mère et avec lequel, en lisant, je m’étais senti pris dans des boucles de hasards, de coïncidences de lieux et de correspondances. Ca a été ? Amélie et Claire m’attendaient dans la loge. Très bien. Vraiment très bien. Nous avons pris le même taxi avec Claire. Elle aussi habite le XVe. Je serais bien allé prendre un verre quelque part. Mais c’était bien trop tard pour le quartier.